PEINTURES

La peinture à l’huile

L’intérêt de l’huile grasse et de diverses résines pour la peinture était connu dès le xe siècle, mais son emploi malaisé, la consistance de la peinture, la nécessité d’attendre longuement entre chaque couche, s’opposaient à son emploi.

Vasari attribue au peintre flamand Jan van Eyck (1390-1441) l’invention de la peinture à l’huile4, suivi par de nombreux auteurs. Il est certain que le procédé existait avant lui. Le moine Theophilus Presbyter mentionne ses difficultés au xie siècle. Van Eyck l’a perfectionné associant des résines transparentes, durables et souples, à l’huile, entraînant son adoption générale.

Les peintres du Moyen Âge utilisèrent la tempera qu’ils recouvraient parfois d’une couche huileuse protectrice. Au fil des générations, cette couche d’huile s’est progressivement chargée en pigment donnant ce que l’on peut qualifier de premier glacis.

Le passage de la tempera à l’huile voit aussi le passage du bois à la toile. Le bois avait pour inconvénient de limiter les dimensions des tableaux, d’une part à cause de la grandeur maximale qui pouvait être atteinte avec des planches, d’autre part par le poids des œuvres.

La toile montée sur châssis fait son apparition à partir du xve siècle.

Jusqu’au xixe siècle, les peintres prépareront leurs couleurs dans leurs propres ateliers. Les procédés sont issus de l’expérience, relèvent d’un savoir transmis par l’apprentissage dans l’atelier d’un maître, et varient de l’un à l’autre, par le choix des huiles, essences et résines, et les méthodes de préparation et d’application.

Les couleurs à l’huile sont composées de pigments qui forment la matière colorée et d’un liant composé d’huile de lin purifiée ou d’œillette qui les lie et les agglomère. Le diluant ou solvant de la peinture à l’huile est l’essence de térébenthine ou l’essence de pétrole (ou des équivalents modernes non allergènes).

L’huile utilisée est généralement l’huile de lin ou l’huile d’œillette, voire l’huile de carthame ou de l’huile de noix. Ce que l’on appelle « séchage » est en réalité un phénomène de siccativation ou oxydation de l’huile, qui se polymérise et durcit, sans changer l’aspect de l’œuvre, et en quelque sorte, emprisonne les pigments et permet la conservation de la peinture11.

La peinture à l’huile est une technique lente à sécher (on devrait dire siccativer), par opposition à la peinture acrylique ou à l’aquarelle, qui sont des techniques aqueuses. Cette particularité permet à l’artiste de prendre le temps de mélanger ses couleurs, de récupérer une erreur et de retravailler son motif pendant plusieurs jours jusqu’à obtenir le fondu, le modelé de la forme, la touche qu’il désire.

Il est également possible d’obtenir des effets de matière ou de reliefs avec une pâte assez consistante. L’utilisation d’une spatule appelée aussi couteau permet d’obtenir du relief et d’augmenter ainsi la matière de l’œuvre.

Considérée en Occident comme la technique picturale reine, elle a montré une solidité remarquable ; des œuvres exposées depuis cinq cents ans et plus sont encore en bon état.

Dès le début du xixe siècle apparurent des vessies de porc destinées à contenir et à conserver les couleurs à l’huile. Les tubes d’étain ont été inventés en 1841. Ces nouveaux récipients étaient beaucoup plus pratiques que les vessies de porc et permettaient de conserver les couleurs intactes plus longtemps. Les tubes d’étain ont permis aux peintres impressionnistes de sortir de leur atelier pour aller peindre des paysages « sur le motif », c’est-à-dire dans la nature.

Pour Débuter cette activité de peinture à l’huile, il vous faut un peu de matériel :

Des pinceaux (un rond et une brosse), une palette, un carton entoilé ou une toile sur chassiS, un godet d’eau, un médium, de l’essence de térébenthine pour nettoyer les pinceaux et un couteau à peindre.
– De la peinture de qualité : rembrandt, windsor et newton…blanc, rouge primaire, bleu outremer, jaune primaire (pas besoin de noir : on l’utilise très peu à l’huile voir pas du tout). Avec ces quatre couleurs vous pouvez déjà faire pas mal de choses….

Pour commencer il vous faut répartir sur la palette un peu (une noisette) de toutes vos couleurs en arc de cercle.
Ensuite à l’aide de votre couteau à peindre vous prenez par exemple un peu de blanc et de bleu outremer que vous mélangez au centre de votre palette et vous obtenez un très beau bleu clair pour faire un ciel.

Comme la pâte est un peu épaisse, vous pouvez tremper votre pinceau dans le médium,  il enrichit les couleurs de matière grasse, dès lors celles-ci deviennent fluides, brillantes et consistantes. Vous obtenez ainsi une pâte plus onctueuse, ce qui peut permettre de faire la première ébauche ou esquisse .

Il faut en principe peindre gras sur maigre, c’est à dire poser les premières touches de couleurs avec peu de peinture mais “beaucoup” de médium, pour ajouter de plus en plus d’huile jusqu’à obtenir une matière épaisse sans médium à la fin.

Commencez donc par de petits sujets aux détails limités, sur un petit format. Lorsqu’on débute, le plus important est de comprendre le fonctionnement. Initiez-vous aux mélanges des couleurs, aux dosages avec le médium et aux différentes touches du pinceau. Une fois cette 1ère approche faite, alors optez pour un sujet un peu plus élaboré.

La peinture acrylique

La peinture acrylique est un type de peinture composée de pigments mélangés à une émulsion aqueuse de résines synthétiques polyacryliques ou polyvinyliques développées au milieu du XXe siècle.

Le chimiste Henry Levinson crée en 1963 la peinture acrylique pour artiste diluable à l’eau sous la marque Liquitex. Les peintres Andy Warhol, David Hockney l’utilisent immédiatement1.

La principale qualité de la peinture acrylique est sa docilité : dilution à l’eau (sans excès), miscibilité, mélanges faciles à préparer, facilité d’application, polyvalence de supports, faible odeur. Elle est très solide et indélébile.

Elle a la particularité de sécher très vite, en quelques minutes. C’est un avantage lorsqu’il s’agit de travailler plus rapidement les différentes couches, mais peut constituer un inconvénient en empêchant les retouches. Aujourd’hui, on peut trouver des acryliques à séchage ralenti (d’une heure à plusieurs jours).

Elle se différencie ainsi de la peinture à l’huile, très lente à sécher mais qui permet les fondus et les repentirs.

La véritable limitation de l’acrylique est face à un corps gras. Ainsi on ne peut pas la mélanger ou la diluer avec de l’huile, ni de l’essence. Toutefois, selon la règle du « gras sur maigre », il est possible de peindre à l’huile sur une couche d’acrylique. On peut ainsi commencer un tableau à l’acrylique et le continuer à l’huile (mais non l’inverse).

Certaines marques spécialisées dans le maquettisme utilisent des médiums à base d’alcool pour une utilisation avec pistolet ou aérographe.

Une peinture acrylique, une fois sèche, macule irrémédiablement un support. On ne pourra la nettoyer qu’avec des solvants puissants. Si elle est encore fraîche, il est assez simple de faire partir immédiatement l’acrylique de tissus avec de l’eau chaude et des savons végétaux de type savon de Marseille ou d’Alep.

 

Pour Débuter cette activité de peinture acrylique, il vous faut un peu de matériel :

Des pinceaux (un rond et une brosse), une palette, un carton entoilé ou une toile sur chassis, un godet d’eau et un couteau à peindre.

– De la peinture de qualité : blanc, rouge magenta, bleu primaire, jaune primaire et noir. Avec ces 5 couleurs basiques et indispensables, vous pouvez déjà faire pas mal de choses….

Commencez par des sujets simples, comme des natures mortes, avant de vous lancer dans des compositions plus complexes (paysages, portraits ou peinture abstraite). Pour composer votre sujet, laissez-vous guider par votre intuition ! Voici quelques trucs pour vous aider à démarrer :

Règle des tiers. Divisez votre support, horizontalement et verticalement, en trois rangées égales puis placez les éléments importants du tableau près de ces lignes : technique simple, mais efficace !

Choix du format. « Paysage » (rectangle horizontal), il génère une impression d’espace ; « portrait » (rectangle vertical), il donne une impression d’intimité ; « marine » (rectangle très élargi), il produit une vue panoramique ; carré, il attire le regard au centre du tableau.

 

Le dessin est la première étape d’un tableau réussi ! Tous les artistes n’en font pas, cependant il vous aidera à positionner les principaux éléments dans l’espace, définir les formes et les proportions.

Tracez légèrement les principaux éléments du tableau au crayon tendre, au fusain (mieux adapté pour placer les ombres et les lumières) ou à l’acrylique, qui a l’avantage de ne pas disparaître quand vous commencerez à peindre.

Vous n’êtes pas sûr de votre coup de crayon ? Aidez-vous d’un quadrillage ou d’un papier calque.

 

Appliquez la peinture sous forme de fines couches de couleurs, mélangées à de l’eau.

Travaillez du plus clair au plus foncé. Pour obtenir des couleurs plus claires, ajoutez de l’eau, jamais de blanc : il assombrit et opacifie la couleur.

Pensez à laisser sécher chaque couche de peinture avant d’appliquer la suivante : vos couleurs et votre touche garderont ainsi fraîcheur et netteté. Vous pouvez appliquer un vernis de finition pour protéger vos oeuvres.

Différentes marques proposent de la peinture acrylique de qualité : sennelier, lefranc et Bourgeois, liquitex, talens, pébéo…

Aquarelle

L’aquarelle se détache des autres techniques de peinture à l’eau au XVIIIe siècle. Le terme, d’origine italienne (Béguin 1990) est attesté au milieu du siècle et Watelet en donne la première définition en français en 1791. C’est un « dessin au lavis (…) une espèce d’enluminure. Les couleurs y doivent avoir de la transparence ». Comme l’indique Diderot dans l’Encyclopédie, c’est alors un procédé de dessin qui utilise des lavis transparents, par opposition aux peintures à gouache.

Les techniques à l’eau ont dominé la peinture en Europe jusqu’à l’invention de la peinture à l’huile (ou sa diffusion) à partir du XIVe siècle. La diffusion du papier à la même époque permet dessin et lavis, donnant des ouvrages rapidement transportables. L’aquarelle ne se différencie du lavis que par le fait que celui-ci est généralement monochrome. Les artistes ajoutent des couleurs à leus dessins progressivement à partir du XVe siècle.

L’art de l’aquarelle a servi historiquement et sert encore beaucoup pour des travaux de mise en couleurs d’impressions monochromes ou de dessins et, comme la gouache, pour les livres de coloriage. L’aquarelle sert en dessin de botanique, de zoologie, d’architecture, chaque fois qu’une notation de couleur est nécessaire.

L’aquarelle est une peinture dans laquelle la gomme arabique lie des pigments transparents laissant apparaître le support de peinture. La gouache, de composition identique, est opaque.

Une aquarelle est une peinture à l’eau sur papier.

Les couleurs d’aquarelle se présentent sous deux conditionnements : godets de couleur sèche, tubes de couleur pâteuse.

La composition de l’aquarelle en godet et en tube est presque la même. L’aquarelle en tube peut comporter plus de miel afin que le produit reste plastique plus longtemps. Il est possible de remplir les godets vidés avec des tubes, moins onéreux, la pâte durcira en séchant.

Les couleurs se vendent souvent en plusieurs qualités, « étude », « fines », « extra-fines » ; elles diffèrent principalement par la quantité de pigment par unité de volume.

Pour débuter l’aquarelle, il faut de la peinture, l’aquarelle extra-fine se conserve plus longtemps mais est aussi plus chère. Lorsque l’on débute, l’aquarelle fine convient très bien.

Les marques comme Sennelier, ou windsor et newton sont de qualité.

 

 

Pinceaux

Il n’est pas nécessaire de posséder des dizaines de pinceaux pour se lancer en aquarelle. Au début, vous pouvez vous contenter d’un gros pinceau rond pour les aplats ainsi qu’un plus fin pour les détails.

Papier

Bien que des toiles pour aquarelle soient vendues depuis quelques années, le papier est le support usuel de l’aquarelle. Il doit pouvoir résister à une forte humidité.

Les techniques humides requièrent certaines qualités de papier. Selon qu’on désire pouvoir alléger des couleurs, ou qu’au contraire celles-ci se superposent sans se mélanger, on demande des qualités différentes au support.

Le papier à aquarelle est généralement :

Blanc, crème ou ivoire qui transparaît sous la couleur ;

Épais (200 g/m2 minimum) pour éviter les gondolements ;

Granuleux (satiné, fin ou rugueux) : le grain, visible sous la couleur, influence le dépôt des pigments et donc le rendu du motif.

Il existe deux techniques de peinture en aquarelle. La première, appelée technique sèche ou “mouillé sur sec”, consiste à peindre avec un pinceau humide sur un papier sec. L’autre technique, dite technique humide ou “mouillé sur mouillé”, réside dans l’humidification du papier avant d’y peindre avec un pinceau humide. Les couleurs se dispersent ainsi sur le papier et se fondent entre elles. Cette seconde méthode permet de créer des effets de flou, utilisés pour peindre un ciel ou un océan, par exemple.

L’aquarelle est une activité créative très apaisante. Profitez de son accessibilité pour expérimenter, découvrir de nouveaux effets et de nouvelles couleurs, essayer divers motifs, vous tromper et recommencer, sans vous fixer d’objectifs.

 

Gouache

À l’origine, la gouache était une aquarelle à laquelle était ajouté un constituant permettant de conserver la luminosité de la peinture tout en la rendant couvrante (un composant crayeux le plus souvent).

Certaines peintures du Moyen Âge ont été assimilées à des « gouaches ».

La gouache (de l’italien guazzo) est une peinture à l’eau, comme l’aquarelle, mais couvrante et opaque. Le liant ou le solvant utilisé pour cette peinture est traditionnellement l’eau gommée (gomme arabique) et elle se dilue à l’eau. La gouache est donc une peinture à la détrempe.

Comme pour toutes les techniques, le mot gouache désigne à la fois le matériau (peinture) et le résultat.

La gouache est une peinture à base d’eau très polyvalente. Loin d’être réservée aux enfants, la gouache permet donc de réaliser de superbes dessins.

Bien plus facile à utiliser que l’aquarelle ou peinture à l’huile, elle est parfaite pour tous ceux qui souhaitent débuter la peinture et a l’avantage de sécher très rapidement. Il est également possible de reproduire le rendu de l’aquarelle en diluant bien la peinture avec de l’eau.

Concernant le matériel :

Pinceaux

Tous les pinceaux destinés à l’aquarelle conviennent.

Si le must reste le poil de martre, on peut aussi employer des pinceaux synthétiques de bonne qualité.

Quelques indispensables suffisent pour débuter : trois pinceaux ronds (fin, moyen et épais).

Complétez avec une brosse plate d’environ 1 à 1,5 cm de large.

Papier

Tous les papiers destinés à l’aquarelle conviennent à la gouache. Vous pouvez aussi utiliser des papiers d’un grammage faible, d’au moins 200 g/m².

Pour éviter tout risque de gondolement, les papiers de moins de 300g/m² doivent être tendus, humides, sur une planche ou un châssis.

Support

La gouache s’adapte à toutes les surfaces non grasses : carton, bois, contreplaqué, etc…

 

De nombreux artistes trouvent cela utile de tracer leur dessin avec des traits légers sur la surface à peindre. De cette façon, vous pouvez donner forme à votre œuvre avant de la réaliser de façon permanente à la peinture. Utilisez un crayon graphite pour tracer légèrement les traits de votre image.

La meilleure façon d’utiliser la gouache est de l’appliquer par couches. Appliquez les couleurs de base de votre tableau en remplissant les traits que vous avez dessinés. N’appliquez pas la gouache directement à partie du tube. Diluez-la d’abord avec quelques gouttes d’eau sur la palette afin que la peinture glisse facilement sur la surface que vous peignez.

Par exemple, si vous peignez un arbre, remplissez le tronc en brun et le feuillage en vert.

Certains artistes appliquent seulement une ou deux couches de gouache diluée afin d’obtenir un effet translucide semblable à l’aquarelle. D’autres appliquent de nombreuses couches afin d’ajouter des détails et du relief à leurs œuvres.

Bien qu’il soit possible d’accumuler des couches de gouache, faites attention à ne pas avoir la main trop lourde, car la gouache a tendance à se craqueler lorsqu’elle est très épaisse.

 

La peinture en bombe

L´idée de vaporiser des liquides est ancienne. Dès 1862, un brevet américain s´intéresse à la diffusion de liquides se trouvant dans un flacon grâce à une valve munie d´un tube plongeur.

Il faudra attendre les années 1927-1931 pour bénéficier de l´invention du principe d’aérosol par un Norvégien, Erik Rotheim.

Pendant la seconde guerre mondiale, c´est en exploitant le brevet de Rotheim que deux chercheurs américains, Goodhue et Sullivan, répondent à l´attente de l´armée américaine de trouver une protection efficace contre les insectes et moustiques. Le premier aérosol est donc un insecticide à usage militaire.

Après la guerre, l´idée d´utiliser l´emballage aérosol à usage civil s´impose peu à peu.

En 1949, Edward Seymour avec l’aide de sa femme Bonnie, pense à mettre de la peinture dans une bombe aérosol.

Une technologie ingénieuse : un récipient pressurisé en aluminium avec une valve et un cap. Dans chaque bombe, une bille pour mélanger la peinture. Première teinte produite par Edward Seymour : le chrome.

On connait la suite, disponible en une infinité de couleurs, elle devient un objet de consommation très courant, qui sera rapidement adopté et popularisé dès la naissance du Graffiti.

En 1994,  Jordi Rubio et Miguel Galea fondent Montana Colors, et c’est une première : la marque commercialise la première bombe de peinture dédiée à la pratique du graffiti.

Bien que le graffiti soit associé à un acte de vandalisme sur la propriété d’autrui, il a peu à peu évolué en une forme d’art.

Les bombes de peinture sont reconnues pour de nombreuses activités créatives : la pratique du graffiti, pour les beaux-arts, les loisirs créatifs et les projets de bricolage.

La gamme de peintures avec solvants est immense, il y a une multitude de couleurs, de finitions : mat, satiné, brillant et d’effets : fluo, métallisé, phosphorescent….

Opter pour une gamme de peinture aérosol sans solvants chimiques, c’est faire le choix d’un produit à la fois plus sain, et plus respectueux de l’environnement. Ces aérosols dernière génération contiennent une peinture acrylique couvrante, dont la fluidité est obtenue grâce au solvant le plus commun qui soit… l’eau ! Utiliser l’eau comme solvant présente un avantage considérable : l’utilisation des bombes de peinture devient quasiment inodore. Elle sont donc parfaites pour une utilisation en intérieur, ou dans des espaces peu ou mal aérés. On aurait tort de croire que ces peintures en aérosol sont moins résistantes que les autres : une fois sèche, la peinture est permanente, elle ne se dissout pas au contact de l’eau ! Vous pourrez ainsi utiliser ces bombes de peinture à l’eau sur tout type de support (mur, carrosserie, bois, métal, pierre, plastique, etc.)

Pour débuter, il faut d’abord commencer à dessiner sur un carnet, avec de bons feutres et s’entraîner à faire du lettrage : bubble, block, wild style…vous pouvez ensuite adapter vos graffitis sur différents supports, bois, carton, tissu, métal….

La protection des voies respiratoires via un masque anti poussières ou un masque à gaz devient une priorité à ne pas négliger pour protéger vos voies respiratoires, surtout en cas de pratique régulière et lors de peinture en intérieur.

Avant de se lancer, faites des tests sur du carton, cela va vous permettre de vous familiariser avec le jet et d’avoir des traits plus ou moins fin et d’apprivoiser votre mouvement.

Il est nécessaire de mettre un apprêt avant de commencer, Un apprêt est une couche de préparation (ou un enduit) que l’on applique sur un support que l’on souhaite peindre (toile, bois, métal, verre, bois, etc.) afin de préparer à recevoir la peinture. L’utilisation d’une peinture d’apprêt permet de réduire le pouvoir absorbant et la porosité d’un support (toile, bois…) et/ou d’améliorer l’adhérence de la peinture que l’on souhaite appliquer par la suite (verre, métal, plastique, etc.)

Faites des couches fines et répétées plutôt que d’en faire une seule qui coulera. Petite astuce pour les grandes zones de remplissage : pour un rendu homogène passez une fois à la verticale et une fois à l’horizontal.

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